Tite Rennaise s'est glissée pour vous dans les coulisses du Startup Weekend Rennes 2017 qui se tenait dans les locuax de La French Tech Rennes St Malo, pour vous permettre de découvrir cette chouette initiative "backstage". J'ai interrogé ceux qui rendent ce week-end possible à savoir les organisateurs et les mentors et j'ai pris la température côté participants. Prêts ? Let's go !

 

Les Startup Weekends, vous connaissez ? Eh bien moi non plus...jusqu'à fin 2015. Enfin, pas exactement...j'en avais entendu parler par un ami qui avait participé au 1er Startup Weekend Bretagne de 2012, et avec beaucoup d’enthousiasme. Le principe est toujours le même : des personnes s'inscrivent pour participer à un week-end au cours duquel des équipes planchent pendant 54h pour lancer une startup.

QUOI ???!!!! 54h seulement ? (vous exclamez-vous avec votre tête de Coyotte sidéré (le coyotte du cartoon Bib-Bip & Coyotte))? Bon, ok, on va dire une coquille de startup.

En gros, en amont, des porteurs de projets (à différent stade d'avancement : une idée, une idée légèrement mûrie avec quelques données, un projet plus avancé avec une étude préalable...) et des doux dingues compétents dans un domaine (étudiants, marketeurs, communicants, graphistes, juristes geeks ou pas, financiers, etc.) s'inscrivent pour participer au SW (i.e. Startup Weekend NDLR).

Le vendredi fin d'après-midi, tout ce beau monde se retrouve sur les lieux du Startup Weekend. Les porteurs de projets pitchent* leur projet en 1 minute devant les participants. Cette assemblée vote ensuite pour ses 3 projets préférés. Les 8 à 12 projets ayant recueilli le plus de votes sont alors retenus. S'ensuit une opération séduction de chaque porteur de ces projets pour attirer un maximum de compétences complémentaires dans son équipe. Les équipes constituées peuvent alors commencer à faire chauffer leurs neurones pour présenter une solution qui tienne le plus la route le dimanche à 17h.

-"Hein ? Mais euh...genre...ce sont des gens qui ont un truc en temps normal comme des études, un boulot, une famille, une recherche d'emploi, un mec / une nana et qui décident de s'enfermer tout un week-end avec des  inconnus pour bosser sur un projet qu'est même pas le leur pour la plupart ???

-Euh...ouais, c'est à peu près ça.

-  "

Alors, voilà, vous l'aurez compris, un SW c'est, avant tout, des participants motivés et dynamiques. Mais un Startup Weekend ne pourrait pas exister s'il n'y avait pas tout ce qu'il y a autour. A commencer par les organisateurs. Et avant tout un organisateur principal, motivé et expérimenté. A Rennes, depuis quelques années on a Guillaume Chevalier. Guillaume pense, vit et mange startups...non, entrepreneuriat pour être plus juste. Il n'est qu'à consulter son profil LinkedIn pour en être persuadé.

Mais seul, on ne peut pas tout faire (surtout quand on est co-fondateur d'une structure d'accompagnement et de formation à l'entrepreneuriat). Guillaume s'est donc entouré, cette année, de 4 autres organisatrices : Marianne Laurent, Laure Aït-Ali, Lucie Cassisa et Claire Hardy. En amont les organisateurs doivent trouver le lieu, les sponsors, communiquer, gérer le site Internet et les réseaux sociaux de leur SW, organiser la logistique, prévoir les repas du week-end, trouver les mentors et les membres du jury. 

Pendant le Startup Weekend, ils doivent veiller à ce que "le plan se déroule sans accroc", que les participants aient tout ce qu'il leur faut pour travailler dans de bonnes conditions, accueillir les prestataires et gérer le repas, faire ou orchestrer l'animation, accueillir les sponsors et les mentors, assurer l'intendance générale, veiller au respect des lieux et des règles de sécurité.

Après que l'événement soit passé, les organisateurs ont le devoir de tout remettre en ordre sur place et faire les comptes avec l'ensemble des prestataires, payer les factures, relancer les sponsors pour avoir de quoi payer les factures, faire un bilan auprès de l'organisation internationale Startup Weekend, remercier les partenaires.

Comme Guillaume est déjà très connu dans cet écosystème rennais (l'écosystème numérique), j'ai souhaité donner la parole à Laure qui était à la fois membre de la team d'organisation et mentor auprès des équipes au cours du week-end.

"(Tite Rennaise = TR) - Salut Laure, tu es pour la 1ère fois, une des organisatrices de ce SW Rennes. En quelques mots, peux-tu me dire pourquoi ?

(Laure Aït-Ali = LAA) - Bonjour, j'ai rejoint cette aventure parce que j'aime bien l'esprit, la démarche. Le côté sensibilisation à l'entrepreneuriat par le fun, le challenge, le travail de groupe : ça, c'est quelque chose que j'ai trouvé très séduisant. Et le côté "orga" parce que j'aime les projets collectifs, j'ai beaucoup bossé en associatif donc ça me plaisait bien. L'équipe d'orga (-nisateurs, ndlr) de l'année dernière avait l'air super sympa donc j'ai pensé que c'était une bonne expérience.

(TR) - Et alors, pour toi, est-ce qu'il y a un profil type du participant ?

(LAA) - Je ne dirais pas ça parce que c'est quand-même des profils très variés. Je pense que la plupart -et il le faut- sont plutôt ouverts d'esprit, prêts à se faire challenger, à se faire contredire, à se remettre en question et je pense que c'est quelque chose de très important pour le SW et, plus largement, pour monter sa boîte.

(TR) - Oui, c'est vrai...et as-tu déjà un ou plusieurs coup(s) de cœur sur les projets ?

(LAA) - J'ai eu quelques appétences particulières sur les pitchs de départ mais je crois que je me suis attachée à tous. Il y a des beaux projets et  aussi des personnes assez charismatiques qui vous emmènent avec elles quelque soit le projet, en fait. Ils ont tous un côté séduisant, chacun à sa façon.

(TR) - Et y a-t-il un décalage entre ce que tu percevais d'un Startup Weekend de l'extérieur et ce que tu vis cette année ?

(LAA) - Non, cela correspond bien. Tant dans l'esprit de l'organisation que je me faisais, que dans l'esprit du week-end. Je pensais que je serais encore plus crevée et qu'on serait beaucoup plus speed dans l'orga mais je trouve qu'on a bien géré...mais je suis quand-même décalquée...(rires)

(TR)- Est-ce que ça te donne envie de poursuivre, de continuer à faire partie de l'aventure en tant qu'organisateur voire en tant que participante d'un SW ?

(LAA) - Poursuivre l'organisation, pourquoi pas ! Et emmener plein d'autres copains-collègues à participer à ce type d'orga, j'ai déjà plein d'idées...si on me demande, je sais qui dénoncer. Et un jour participer, pourquoi pas, mais je me mettrais encore plus en danger puisque je mentore aujourd'hui.

(TR) - Merci beaucoup Laure pour ton retour sur ce SW Rennes !

(LAA) - Merci à toi :-) !"

Là, vous avez eu le retour côté organisateur, mais pas seulement puisque Laure était aussi mentor...justement, j'ai voulu interviewer une autre personne, mentor elle aussi...mais uniquement mentor, pour le coup. Il s'agit de Stéphanie Fen Chong, expert usages numériques à la CCI d'Ille-et-Vilaine et responsable du programme d'accélération (sous-entendu des startups) Le Booster de La French Tech Rennes St Malo. Stéphanie est une passionnée des usages numériques et de l'accompagnement des entreprises dans ce secteur, ce qui fait qu'elle a une très bonne connaissance du territoire sous cet aspect. Un esprit curieux, vif et constamment en veille. J'ai posé à peu près les mêmes questions à "la maman des Boostés" :

"(TR) -Stéphanie tu es mentor pendant ce SW Rennes. Ce n'est pas la 1ère fois que tu joues ce rôle lors d'un SW. Tu es bénévole, en plus, explique-moi ce que tu y trouves ?

(Stéphanie Fen Chong = SFC) - C'est intéressant. Parce que c'est vrai que mon métier, au quotidien, c'est d'accompagner les porteurs de projets mais là c'est vrai que c'est un rythme qui est différent parce qu'on est présent sur le week-end (même si je ne suis pas là tout le temps du week-end) mais il y a une énergie, une dynamique agréable, sympa, et puis en général c'est aussi la rencontre de personnalités. Voilà, c'est un événement que je trouve agréable.

(TR) - Donc, si je comprends bien, ça ne te pèse pas trop d'être présente sur ton temps personnel parce que tu aimes ça, ce foisonnement d'idées, cette énergie créatrice ? Je ne me trompe pas ?

(SFC) - Euh...je ne dirais pas que ça ne me coûte pas parce qu'il faut bien gérer avec la vie familiale mais oui, j'apprécie cet état d'esprit et j'ai la chance d'avoir un mari compréhensif ! (sourires) 

(TR) - Tu me disais que ce n'était pas le seul SW auquel tu aies participé, à quel(s) autre(s) SW as-tu pris part ?

(SFC) - J'ai participé en tant que coach (= mentor) au SW de St Brieuc en novembre dernier. Puis en tant que participante on a fait, non pas un startup weekend en tant que tel, mais un lean startup machine qui est un format équivalent dédié à l'apprentissage des méthodes lean startups à Paris il y a 3 à 4 ans.

(TR) - Intéressant ! Et est-ce qu'on y trouve des états d'esprit similaires ou bien est-ce que cela change en fonction des événements et des villes ?

(SFC) - Sur Rennes, on a beaucoup d'étudiants et pas mal de filles dans les participants, en revanche à St Brieuc il y avait très, très peu de femmes. Après, sur le SW Rennes, on a beaucoup de personnes qui ont envie de se lancer, qui n'ont pas peur. On le voit, il y a eu 33 pitchs au départ, c'est donc quand-même un ratio de pratiquement 1 participant sur 2 qui ont eu envie de pitcher, donc de ce point de vue là, ça traduit bien l'esprit entrepreneurial de Rennes.

(TR) - Ah ? Ok ! (je retiens un "cocorico") as-tu déjà des coups de coeur pour les pitchs / les équipes ?

(SFC) - Plutôt au niveau des équipes et des projets. J'aime bien le projet Lovel parce que je trouve effectivement que l'idée de l'application de rencontres par la gamification est une bonne idée. Je trouve aussi l'équipe sympathique. J'aime bien aussi le projet "Family sporting club" parce que ça me touche sur un aspect personnel : le côté rencontres entre familles. Ce sont ces deux-là qui m'ont le plus parlé. D'autres m'ont sans doute moins parlé parce qu'on en voit moins l'intérêt concurrentiel par rapport à des projets existants.

(TR) - Merci, Stéphanie, d'avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions !

(SFC) - Je t'en prie, à bientôt !"

Ils sont trop sympas ceux qui rendent ce SW Rennes possible ! De vrais passionnés, altruistes, qui ont envie de contribuer à faire naître des vocations, des entreprises : une vraie bouffée d'optimisme dans un monde qui en manque encore trop !

Et ils sont tous sur ce modèle, en plus ! Des actifs, qui ont tous des emplois très prenants mais qui, par conviction et volonté d'apporter leur pierre à l'édifice, donnent de leur temps le week-end avec bienveillance et bonne humeur.

J'ai aussi rencontré une petite abeille ouvrière, consciencieuse et affairée, discrète, qui se cachait tour à tour derrière son appareil photo reflex ou son smartphone ou sa tablette. Mais, malgré tout, j'ai réussi à lui faire prendre quelques minutes de pause pour en savoir plus sur son rôle capital en coulisses. Il s'agit tout simplement de Stéphanie Pierre, la community manager de cette édition du Startup Weekend Rennes. 4, 3, 2, 1 : interview !

"(TR) - Stéphanie Pierre, bonjour ! Merci d'accepter cette interview rapide. Tu es la community manager (CM) de ce startup weekend. C'est déjà la 2e année que tu fais ça. Tu peux m'expliquer pourquoi tu as rejoint ce projet ? Et en quoi consiste ton boulot ?

(Stéphanie Pierre = SP) - Bonjour Tite Rennaise, d'accord ! La 1ère fois c'était un petit challenge qu'on m'avait proposé et que j'ai relevé parce que le projet sans le connaître vraiment m'a attirée. Le fait qu'en 54h des personnes qui ne se connaissent pas forcément, vont travailler ensemble autour de projets innovants. Une fois que je l'ai fait, eh bien, forcément, quand on m'a proposé de faire celui de cette année, j'ai tellement aimé ce qui s'est passé l'année dernière, l'énergie que ça a dégagé, de voir toutes ces personnes en ébullition et de voir surtout un esprit très collectif, une bonne ambiance que ce soit du côté des participants ou encore de celui des organisateurs ou des mentors : ça m'a paru naturel de revenir cette année. A quelques heures de la fin je fais le même bilan : c'est de la fatigue mais de la très bonne fatigue !

(TR) - Oui, parce que c'est vraiment sur ton temps personnel que tu prends...

(SP) -  oui je le prends sur mon temps personnel, je suis là en tant que bénévole, mais il était hors de question que je loupe cet événement là.

(TR) - Et alors ton job, pendant 2 jours et demi, consiste à animer les réseaux sociaux du SW Rennes, c'est ça ?

(SP) - Oui, c'est ça. Les réseaux Facebook et Twitter essentiellement. On avait créé un compte Instagram l'année dernière mais qui n'a pas été très pertinent car trop de réseaux en même temps sur une très courte durée. On se concentre cette année principalement sur Twitter, avec le live tweet qui correspond à l'événement et après aussi Facebook qui permet de faire une petite galerie pour garder des souvenirs et de faire un petit bilan de chaque journée.

(TR) - Et tu as déjà des coups de coeur cette année ?

(SRP) - Oui, oui, même s'ils sont venus plus tard que l'année dernière. Peut-être parce que les équipes de l'année dernière étaient un peu plus communicantes et un peu moins studieuses. Cette année, elles le sont plus, elles sont un peu plus dans leur bulle ce qui fait que c'est à force d'aller les voir, les prendre en photos et à force de tendre l'oreille que j'ai pu rentrer dans leurs projets. Et, j'ai bien aimé l'échange et le projet de Lovel parce que je trouve qu'ils relèvent un défi sur un marché qui n'est pas évident et sur lequel, moi la 1ère, je suis très méfiante, donc cela m'interpelle de voir qu'ils ont envie de relever ce challenge. C'est une équipe qui est assez dynamique en plus. Et sinon, 2e chouchou l'équipe de Smart Secure. Pour l'énergie qu'ils ont dégagée, ils ont bien avancé dans leur projet. C'est aussi parce que ça parle de l'art, de l'image et que cela touche par conséquent à ma sensibilité personnelle. J'ai aussi apprécié leur côté très pro et je salue tout le travail qu'ils ont effectué en si peu de temps.

(TR) - Et dis-moi, pour toi, la CM, c'est quoi le profil type du participant au SW Rennes ?

(SP) - Pour moi, je pense que c'est quelqu'un qui peut déjà venir, certes, avec son projet, mais qui est ouvert à participer à un autre projet que le sien. C'est donc d’abord quelqu'un à l'esprit ouvert. Oui, il va avoir un projet, mais il n'est pas sûr que ce soit retenu. Donc il faut qu'il se prépare à participer à une aventure qu'il n'aura pas forcément choisie. Et si cette personne arrive avec cet état d'esprit, elle aura déjà gagné beaucoup parce qu'elle va rencontrer des gens qui vont lui apporter énormément sur le plan des échanges. Quand on est participant, je pense qu'on apprend beaucoup sur soi-même. Parce que parfois on se retrouve sur des projets sur lesquels on n'aurait pas été de nous-mêmes et le fait qu'on ait été séduit par un pitch ou la personnalité et la conviction d'un autre porteur de projet va tout changer. 

(TR) - Merci beaucoup à toi Stéphanie !

(SP) - De rien, merci aussi ! :)"

Vous pourrez apprécier le super boulot de Stéphanie en consultant les tweets des 3-4-5 mars derniers sur le compte @SW_Rennes et aussi sur la page facebook Startupweekendrennes 

 Et pour finir ces interviewes privilégiées que j'ai pu mener, last but not least, je suis allée demander à Damien Legendre, designer chez Mobizel (entreprise de créations de sites web et applications mobiles en BtoB) et co-fondateur du collectif UX Rennes, de nous parler de son expérience de coach durant ce 1er week-end de mars 2017.

"(TR) - Hello Damien, tu peux me dire pourquoi tu as accepté ce rôle de coach pendant le SW Rennes 2017 ?

(Damien Legendre = DL) - Oui, déjà parce que cela faisait plusieurs années que Guillaume Chevalier me proposait d'assister à un SW Rennes, comme participant tout d'abord, mais à chaque fois j'ai eu de bonnes raisons de ne pas pouvoir venir (ce qui est vrai ! (rires)). Du coup, cette année,  il m'a proposé d'être mentor et cela collait bien avec mes dispos : j'ai donc accepté avec plaisir. Au delà de ça, je suis très attaché au monde des startups, a fortiori à Rennes, parce que j'évolue dans un environnement où il y a beaucoup de startups, l'entreprise dans laquelle je travaille est au Mabilay, ici, dans le startups hotel de La French Tech Rennes. Et en plus cela me fait très plaisir de partager les notions d'UX (user experience, ndlr) qui me sont très chères -j'ai notamment participé à la création du collectif UX Rennes- (et ce collectif était partenaire de cette édition SW Rennes 2017 par la présence de Damien, mais aussi d'Audrey Rivy et de Guillaume Genest pendant le week-end. Ndlr).

(TR) - D'accord. Mais justement, tu parles d'UX, mais UX c'est quoi au juste pour les gens qui n'en ont jamais entendu parler ?

(DL) - UX ça veut User eXperience c'est-à-dire l'expérience utilisateur. En gros, c'est une démarche qui s'intéresse de très près aux usages et aux contextes d'usages des utilisateurs tous produits confondus. Qu'il s'agisse d'interfaces ou d'objets tels qu'une table ou une chaise...même si, nous, c'est plutôt lié aux interfaces. Le but est de proposer des produits qui correspondent aux besoins et attentes des usagers.

(TR) - Ok, merci, c'est déjà beaucoup plus clair ! (rires) Et d'après toi, est-ce que les participants de cette édition du SW avaient conscience de l'importance de l'UX justement ,

(DL) - Alors, certains en avaient conscience notamment parce qu'étudiants de Digital Campus où Guillaume (Genest) et moi enseignons l'UX. Après, cette notion d'UX commence à être un peu plus connue car il commence à y avoir pas mal d'articles à ce sujet sur le net. Cela commence à être connu en tant que terme. En revanche, dans le détail, c'est une autre histoire. Pour le coup, là, cela nous (le collectif UX Rennes) a permis d'en parler clairement. Parce qu'a priori tous les groupes ont effectué cette démarche de faire la recherche des usages et la résolution des problèmes.

(TR) - Très bien. Et, de ce que tu en as vu, quel est l'état d'esprit d'un participant Startup Weekend ?

(DL) - Les profils sont très différents ce qui donne des états d'esprit tout aussi différent mais ce sont quand-même des personnes qui ont l"air tout à fait ouvertes, qui sont curieuses. Elles ont  aussi envie d'innovation et de porter un projet. On est donc globalement dans un état d'esprit dynamique et novateur.

(TR) - Donc prêt à rempiler en tant que mentor ?

(DL) - J'ai trouvé ça très plaisant, c'est une bonne expérience et même si je croise beaucoup de professionnels que je côtoie dans mon travail, cela se fait de manière détendue. C'est un climat plutôt intéressant qui mixe l'utile à l'agréable.

(TR) - Eh bien merci Damien. As-tu quelque chose à rajouter ?

(DL) - Non, ou alors juste merci aux organisateurs de nous avoir accueilli de façon aussi agréable."

 

Voilà, vous l'aurez compris : le dénominateur commun à tous ces participants est un état d'esprit positif et surtout ouvert. Entreprenant, aussi, et c'est cela qui porte les gens qui les aident à mener cette aventure marathon ! La bonne humeur, le challenge et l'énergie créative permettent à ce microcosme de surmonter la fatigue inévitable. Au final, 3 projets lauréats mais parmi ceux qui n'ont pas été récompensés, certaines équipes ont d'ores et déjà prévu de continuer à creuser l'idée. Qui sait si, dans cette promo du SW Rennes 2017, n'est pas né le futur facebook ou Google de demain ? Affaire à suivre ! ^^

 

* pitcher = présenter son projet en un temps très court et de la façon la plus complète, la plus impactante possible.

 Pour en savoir plus sur les startup weekends : https://startupweekend.org/

En savoir plus sur le SW Rennes : http://www.up.co/communities/france/rennes/startup-weekend/9569